- « Corniche Kennedy » de Dominique Cabrera (2016) avec Lola Creton, Aïssa Maïga, Moussa Maaskri (1h34, drame)
L’adaptation du roman de Maylis de Kerangal (publié en 2008) raconte l’histoire de Suzanne, jeune fille de bonne famille qui va passer son bac. Un jour, alors qu’elle observe et photographie une bande de jeunes des cités marseillaises qui, par défi, plongent d'une corniche naturelle au bord de la route de la Corniche Kennedy, Suzanne se fait repérer par le groupe qui, irrité, l’oblige elle aussi à plonger pour se dédouaner. Petit à petit, elle s'intègre au groupe dont elle apprécie la liberté, se lie d’amitié avec Medhi, un des plus casse-cou, et tombe amoureuse de Marco. Mais ce dernier, qui travaille comme chauffeur pour un caïd de la drogue, est surveillé par la police.
- « Lulu femme nue » de Sólveig Anspach (2013) avec Karin Viard, Bouli Lanners, Pascal Demolon (1h40, comédie dramatique)
À la suite d’un entretien d’embauche qui se passe mal, Lulu décide de partir en laissant derrière elle son mari et ses trois enfants. N’ayant rien prémédité, elle s’octroie simplement quelques jours de liberté, seule, sur la côte, sans autre projet que d’en profiter pleinement et sans culpabilité. En chemin, elle va croiser des gens qui sont eux aussi, au bord du monde : trois rencontres décisives qui vont aider Lulu à se retrouver.
Il s’agit ici de la libre adaptation de la bande dessinée « Lulu femme nue » d'Étienne Davodeau.
- « Les malheurs de Sophie » de Christophe Honoré (2016) avec Anaïs Demoustier, Golshifteh Farahani, Muriel Robin (1h46, comédie)
Adapté du célèbre roman pour enfant écrit par la Comtesse de Ségur et publié en 1858, le film relate l’histoire de la petite Sophie qui, irrésistiblement attirée par l’interdit, aime par dessus tout faire des bêtises avec l’aide de son cousin Paul.
Lorsque ses parents décident de rejoindre l’Amérique, Sophie est enchantée. Un an plus tard, elle est de retour en France avec son horrible belle-mère, Madame Fichini. Mais Sophie va pouvoir compter sur l’aide de ses deux amies et de leur mère, Madame de Fleurville, pour se sauver des griffes de cette méchante femme.
- « Caméra d’Afrique, 20 ans de cinéma africain » de Férid Boughedir (1983) (documentaire, 1h35)
Après plus d’un demi-siècle de cinéma colonial utilisant l’Afrique comme un décor exotique, souvent en déni de l’humanité et de la dignité de ses habitants, des Africains devenus indépendants s’emparent enfin de cette caméra trop longtemps interdite. Malgré l’absence totale de moyens et d’infrastructures, ils essayent de dire et de filmer les réalités de l’Afrique dans sa multiplicité et sa diversité, d’un point de vue africain. Caméra d’Afrique, le fruit d’un tournage qui s’est échelonné sur dix ans, raconte les 20 premières années de ces nouveaux Cinémas d’auteurs nés en Afrique subsaharienne, et témoignant d’une soif de montrer et d’exprimer absolument inédite.
Ces films sont à découvrir en streaming du 10 au 31 mars sur la plateforme IF cinéma à la carte.
Tous les films sont sous-titrés en anglais.