« Peau d'âne » de Jacques Demy (1970)
Inspiré du conte de Charles Perrault qui raconte l’histoire d’un roi qui veut épouser la plus belle fille du monde, mais personne n’est plus beau que sa fille ! Pour échapper aux caprices de son père, la marraine aide la jeune fille à s’échapper du palais en se déguisant en âne.
Cette comédie musicale fantastique est devenue un film culte français et est considéré comme le plus grand succès financier de la carrière de Jacques Demy. La princesse en fuite est interprétée par Catherine Deneuve et la musique du film est signée par le compositeur Michel Legrand. De nombreux éléments du film font écho au conte de fées de Jean Cocteau de « La Belle et la Bête » (1946) : le film utilise des effets spéciaux délibérément simples, des ralentis et des mouvements inverses, des acteurs réels représentent des statues humaines dans des palais. Jacques Demy flirte avec l'univers des contes de fées, des jeux royaux et des déguisements en or, en velours, ainsi qu’en peau d'âne. Les références aux mascarades médiévales sont évidentes.
« Jules et Jim » de François Truffaut (1962)
Un film canonisé de la Nouvelle Vague française. Un film sur l'amitié, la bohème juvénile, les émotions et l'amour. Il se déroule à Paris au début du XXe siècle.
Jules et Jim sont des amis qui tombent tous deux amoureux de Catherine. La jeune fille aime passer du temps avec les deux jeunes hommes et profiter pleinement de la vie. Ils sont troublés par leurs sentiments, mais heureux d'être ensemble. Cette jeune fille atypique devient l'épouse de Jules. La Première Guerre mondiale éclate et sépare les amis. Lorsque le trio se retrouve après la guerre, leurs sentiments mutuels se ravivent, mais Catherine ne sait plus qui aimer.
Un ensemble d'acteurs exceptionnels : Jeanne Moreau, Oskar Werner, Henri Serre. Le film est imprégné de l’énergie de la jeunesse, avec des ficelles comiques, lyriques et dramatiques. Il est considéré comme l’un des plus beaux triangles amoureux de l’histoire du cinéma. Des références visuelles au film peuvent être trouvées dans les films de Bernardo Bertolucci et d'autres auteurs européens.
